Les laboratoires proposent un plan de 1,1 milliard d’euros d’économies. En contrepartie, ils attendent une baisse substantielle de leur fiscalité, d’un montant à peu près équivalent.
On n’est jamais mieux servi que par soi-même. Alors que les finances publiques sont au plus mal,les laboratoires pharmaceutiques cherchent à prévenir l’hémorragie. Redoutant un tour de vis budgétaire sur les dépenses de médicaments,les industriels sont montés à l’assaut,jeudi 19 septembre,en présentant leur propre remède à la crise au gouvernement avant même que celui-ci ne soit officiellement constitué.
