Le constructeur a envisagé de faire venir de Chine de 100 à 200 personnes pour l’installation du nouvel atelier peinture. Pour l’instant, une trentaine de demandes de visa ont été déposées.
C’est une rumeur qui circule entre Sochaux et Montbéliard dans le Doubs. Stellantis serait prêt à faire appel à de la main-d’œuvre chinoise pour son usine. L’industriel,par l’intermédiaire d’une société lyonnaise,qui elle-même travaille pour un prestataire italien,serait à la recherche de logements et même d’un cuisinier chinois. Vérification faite,une société s’est bien mise en quête d’hébergements pour « célibataires » et « pour un an »,concernant « au minimum une centaine de salariés chinois,voire 200,entre mars 2025 et janvier 2026 pour un transfert de compétences aux usines Stellantis de Sochaux »,indique un document que Le Monde a pu lire.
L’arrivée de machines chinoises pour équiper une usine automobile occidentale n’est pas une première. Les presses géantes de l’atelier d’emboutissage de l’usine de Sochaux,refait il y a quatre ans,sont elles aussi chinoises. Tout comme une grande partie des équipements de l’usine de batteries ACC,dont Stellantis est actionnaire,dans le Pas-de-Calais. « Les autres entreprises intervenant sur cet atelier de peinture sont françaises »,insiste le groupe,qui cite : « Sames et Clid pour l’intégration des robots,la PME EPI,présente à Montbeliard,2MCP pour une partie de la manutention et Clemessy,Spie et Firac pour l’automatisme ». Le démantèlement de l’ancienne ligne est confié à une entreprise allemande et le génie civil à une dizaine d’entreprises régionales.