Le laboratoire pharmaceutique estime que les conditions ne sont pas réunies pour une cession de sa filiale de médicaments génériques.
Biogaran écoule près de 320 millions de boîtes de médicaments dans l’Hexagone chaque année (ici,en 2010). MIGUEL MEDINA / AFP C’est la fin d’un feuilleton industriel qui aura connu de nombreux rebondissements. Le laboratoire Servier,propriétaire du fabricant de génériques Biogaran,a annoncé,vendredi 6 septembre,qu’il renonçait pour le moment à céder sa filiale,estimant que les offres déposées ne répondaient pas entièrement aux critères fixés par le groupe.
Le choix du laboratoire d’arrêter les discussions s’explique aussi en partie,selon Servier,par « les incertitudes politiques et réglementaires ». L’absence de visibilité sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale 2025,qui doit notamment décider des orientations à donner sur la clause de sauvegarde,aurait pesé sur le projet de vente. Cette contribution spécifique au secteur pharmaceutique,qui permet à l’Etat de contrôler les dépenses de médicaments,et dont le montant explose ces dernières années,est en effet scrutée avec beaucoup d’attention par les laboratoires.
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