A 42 ans, cette macroniste de la première heure ne cache pas son enthousiasme face à la construction de nouveaux réacteurs dans l’Ain, dont elle est députée depuis 2017. Rattachée au ministère de la transition écologique au sein du gouvernement Barnier, elle sera également chargée d’accélérer le déploiement des énergies renouvelables.

Olga Givernet devant l’Assemblée nationale,le 9 juillet 2024. ALAIN JOCARD / AFP Macroniste de la première heure,députée (Renaissance) de l’Ain,Olga Givernet,fait son entrée au gouvernement,samedi 21 septembre,en tant que ministre déléguée à l’énergie. Elle officiera en étant rattachée au ministère d’Agnès Pannier-Runacher (transition écologique,énergie,climat et prévention des risques). A 42 ans,cette ingénieure de formation (en électronique et en informatique) succède à Roland Lescure,qui était à la fois ministre délégué à l’industrie et à l’énergie. Différence notable : ce dernier dépendait de Bruno Le Maire,alors ministre de l’économie et des finances.
Le déclic pour se lancer en politique ? La série télévisée danoise Borgen,qui met en scène « une femme forte et indépendante »,explique l’élue sur sa page Internet. Elle a d’abord exercé un mandat de conseillère municipale à Saint-Genis-Pouilly,commune de quelque 14 000 habitants,dans le pays de Gex,inscrite en 2014 sur une liste divers gauche. Puis,de 2016 à 2021,un mandat de conseillère régionale d’Auvergne-Rhône-Alpes. Là encore,c’était sur une liste divers gauche – après avoir été encartée au MoDem (centre),un parti dont plusieurs membres composent aujourd’hui,eux aussi,le gouvernement de Michel Barnier.
