Des fraudeurs ont profité de failles du système d’immatriculation de l’Etat pour détourner des subventions destinées à l’électrification du parc des véhicules lourds, en créant des centaines de bus fantômes.
C’est le genre de chiffres qui font figure de bonne nouvelle,dans le chemin semé d’embûches de la transition écologique : à la toute fin 2022,les achats de bus électriques en France ont connu une hausse spectaculaire,passant d’une moyenne de 50 par mois à 300 en janvier 2023. Ce boom,aussi éphémère que mystérieux,trouve aujourd’hui une explication : il résulte d’une escroquerie massive au détriment de l’Etat,facilitée par les failles du système public d’immatriculation des véhicules.
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