Entre associations d’élus et entreprises privées, le risque du mélange des genres

Dépourvues de financement public, de nombreuses associations d’élus nouent des partenariats avec des entreprises privées pour financer des événements ou des actions. Chacune met en place ses propres garde-fous pour limiter les risques de collusion.

Nov 12, 2024 IDOPRESS

Stéphane Beaudet,maire d’Evry-Courcouronnes et président de l’AMIF,lors d’un voyage d’étude de l’AMIF à Montréal,en septembre 2023. FACEBOOK @AMIF « Il est légitime que des élus se tiennent au courant des innovations en participant à ce genre d’événement »,estime le chercheur François Nicolle,qui a étudié les stratégies de lobbying à l’échelle locale. Mais les moments de sociabilité comme les tournois sportifs ou les soirées festives « se situent dans une zone grise entre la vie publique et la vie privée,très difficile à contrôler »,note M. Nicolle. « Ces événements sont un moyen pour les entreprises de rencontrer les élus en tête-à-tête et les rendre redevables,estime ainsi un ancien participant des voyages de l’AMIF. Les entreprises les ont sous la main pendant plusieurs jours,ils se tutoient,vont jouer au casino ensemble : ce n’est pas une ambiance très saine. »

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