Emma Sorgato (20 ans), originaire de Flaxweiler, est devenue mardi la première lauréate luxembourgeoise de l’émission The Voice Belgique. Et la suite, c’est quoi? Confidences.
Emma Sorgato (20 ans), originaire de Flaxweiler, est devenue mardi la première lauréate luxembourgeoise de l’émission The Voice Belgique. Et la suite, c’est quoi? Confidences.
Avez-vous réussi à fermer un oeil cette nuit après votre victoire mardi soir sur le plateau de The Voice Belgique?
Je vous avoue ne pas avoir beaucoup dormi. Une heure peut-être à tout casser. On va dire que j’ai surtout bien fêté cela! Il y avait une after party organisée avec les personnes de The Voice Belgique. Et j’en ai donc un peu profité. C’était mieux que de me retourner dans mon lit sans trouver le sommeil. Mais forcément, là, la fatigue se fait un peu ressentir.
Vous n’avez pas pu profiter de votre famille et de vos amis qui s’étaient déplacés du Luxembourg afin d’être présents lors de l’émission?
Je les ai vus ce mardi durant quelques minutes à l’issue du show. Mais je rentre ce mercredi soir au Luxembourg et on fêtera alors cela comme il se doit.
À quoi avez-vous pensé quand Maureen Louys, la présentatrice de l’émission, a annoncé votre nom?
Sincèrement, je n’ai pas réalisé tout de suite que j’avais gagné. D’ailleurs, sur scène, je ne savais pas quoi répondre aux questions qu’on me posait... J’ai eu besoin de plusieurs minutes, voire un peu plus même. Ce n’est que durant l’after party que je me suis véritablement rendu compte de ce qui m’arrivait.
Comment se passe cette première journée dans la peau de lauréate de The Voice Belgique? On imagine que vous multipliez les interviews...
Exactement. C’est une journée promo. Du coup, depuis ce matin, les interviews se succèdent. Cela a commencé tôt avec la chaîne Tipik de la RTBF. Puis il y a eu le 8-9 d’émission de la radio Vivacité, puis Tarmac (le média numérique de la RTBF pour les 15-25 ans, NDLR) et cela va s’enchaîner ainsi jusqu’au milieu de l’après-midi. L’avantage, c’est que je reste dans les bureaux de la RTBF. Ce sont donc les médias qui viennent à moi. Et puis, comme c’est la première fois que je me plie à ce genre d’exercice, je ne peux pas dire que cela m’ennuie. Même si certaines questions ont tendance à se répéter.
Et la suite pour vous?
Une fois ces obligations passées, je rentre donc au Luxembourg. Et là, je vais profiter de ma famille et surtout dormir! La fatigue physique mais aussi mentale accumulée jusque-là est telle que, lors de la finale, j’ai vraiment donné les dernières gouttes d’énergie qu’il me restait dans le moteur. Là, j’ai besoin de repos.
Vous n’avez pas de rendez-vous professionnels dans les prochains jours?
Non, rien pour l’instant. Je vais surtout essayer de me remettre sur mes études et tenter de rattraper tout ce que j’ai raté ces dernières semaines (elle suit un bachelor en business sur le campus luxembourgeois, situé à Wiltz, de l’UBI Business School, NDLR). Du fait qu’il y a eu quinze jours de vacances, je n’ai manqué que deux semaines de cours. Enfin, cela en fera trois avec celle qui est en cours...
Les études passent avant la musique?
Si vous me posez la question aujourd’hui, je vous réponds que j’ai envie de tout arrêter pour ne faire que chanter et être sur scène. Mais je me dois aussi d’être réaliste. Et j’ai donc besoin d’un plan B, au cas où cela ne marcherait pas. Après, ce ne seront peut-être pas les études que j’ai entamées. Peut-être un cursus que je pourrai suivre en ligne et donc concilier avec la musique. On verra. Pour l’heure, je me laisse le temps de me construire un peu musicalement. Tout doucement.