« Questions de campagne ». Dans nombre de zones rurales et de petites villes, les difficultés d’accès aux soins nourrissent les craintes des électeurs, qui subissent de longs temps d’attente pour obtenir une consultation.
« Ah,la santé… Vous avez l’impression que les politiques en parlent,vous ? Je veux dire,qu’ils en parlent vraiment,pour trouver des solutions,et pas seulement pour s’attirer des voix ? » Alain (son prénom a été modifié,comme ceux de tous les patients cités),chauffeur de bus fraîchement retraité,fait partie des patients qui se succèdent,ce jeudi de juin,dans la salle d’attente du centre de consultations médico-chirurgicales de Rethel (Ardennes),7 500 habitants,quelques jours avant le premier tour des élections législatives.
C’est pourtant la logique inverse – non pas la contrainte à l’installation,mais le volontariat des professionnels de santé – qui fait le succès du cabinet de Rethel,où une quinzaine de spécialistes viennent assurer,à intervalles réguliers,des consultations dites « avancées ». Autrement dit,en dehors de leur périmètre d’exercice habituel.
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