L’ancienne ministre du logement, aujourd’hui présidente de l’Union sociale pour l’habitat, participera à la table ronde « Habitat et mobilité : remettre la qualité de vie au cœur des politiques » dans le cadre du festival Néo Terra, qui se tiendra à Bordeaux du 28 au 30 novembre, en partenariat avec « Le Monde ».
Emmanuelle Cosse,présidente de l’Union sociale pour l’habitat. A Paris,en 2024. COLLECTION PARTICULIèRE La centralisation des emplois et des transports,associée aux dérives de l’étalement urbain,a créé de la ségrégation dans les villes et appauvri les campagnes. Comment inventer un modèle d’aménagement qui assure l’accès universel aux besoins fondamentaux (eau,énergie,santé,alimentation de qualité…) et aux outils de l’émancipation (formation,emploi,culture,mobilités…) ? Des leviers efficaces existent : revitalisation des centres-bourgs,requalification des friches,nouveaux modes d’habiter et de travailler,construction sur les zones déjà artificialisées,connexion entre les politiques de réindustrialisation et du logement…
Les seules mobilisations ont lieu dans des territoires qui ont une véritable politique de logement,qui ont cherché à soutenir des opérations bloquées pour des questions financières ou d’autorisations. Tout le monde a l’air de se dire : « C’est la crise,on va attendre. » Mais la question est aujourd’hui de savoir comment loger la population française qui a des besoins,qui est en mobilité,en mutation,et n’arrive pas à trouver de réponses à ces besoins-là.
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