En Asie du Sud-Est, la Chine reste un investisseur incontournable

La Thaïlande, le Vietnam, la Malaisie, l’Indonésie et les Philippines cherchent à renforcer leur rôle d’alternative face à Pékin, mais sont toujours en grande partie dépendants de la superpuissance mondiale.

Jun 24, 2024 IDOPRESS

Si,collectivement,les pays d’Asie du Sud-Est peuvent espérer fournir une base de production alternative,ou complémentaire,à la Chine,celle-ci veille au grain. Elle consacre à la région de 650 millions d’habitants une part majeure de ses investissements en capital ou sous forme de « contrats » de construction financés par des prêts chinois dans le cadre des « routes de la soie » (Belt and Road Initiative,ou BRI). En prenant des parts substantielles dans ces économies,elle y devient incontournable. L’Asie du Sud-Est est aussi la destination privilégiée de sous-traitants chinois qui y suivent leurs clients : 37 % des 35 fournisseurs d’Apple au Vietnam sont des entreprises chinoises,selon une analyse du site japonais Nikkei Asia.

La voiture électrique chinoise domine ce secteur en Asie du Sud-Est. Son premier marché,la Thaïlande,berceau de l’automobile japonaise « délocalisée »,a ouvert les bras aux fabricants de voiture électrique : Chery est devenu le huitième constructeur chinois à obtenir,en avril,l’autorisation d’ouvrir une usine,après notamment BYD,MG,Great Wall Motor et Neta. Certains d’entre eux installent également des usines en Malaisie et en Indonésie.

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